Situation sécuritaire - Addendum

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Cette addendum complète le COI Focus du 7 avril 2021 et se focalise uniquement sur quelques tendances de la violence liée au conflit armé au Burkina Faso depuis le 31 mars 2021, date de clôture des recherches du COI Focus précité, jusqu’au 16 juin 2021.

Le Cedoca s’est principalement basé sur la presse burkinabè et internationale, sur des publications d’organisations de défense des droits de l’homme telles que Amnesty International (AI) et Human Rights Watch (HRW), ainsi que sur les travaux des chercheurs José Luengo-Cabrera (Banque mondiale) et Jules Duhamel (chercheur indépendant).

Cet addendum reprend les derniers constats relatifs à la violence de ces deux chercheurs puis s’intéresse à un incident particulier, l’attaque de Solhan en juin 2021, afin de décrire quelques autres tendances.

Politique de traitement

La politique définie par le commissaire général se fonde sur une analyse approfondie d’informations récentes et détaillées sur la situation générale dans le pays. Ces informations ont été recueillies de manière professionnelle auprès de diverses sources objectives, dont le Bureau européen d’appui en matière d’asile, le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies, des organisations internationales de défense des droits de l’homme, des organisations non gouvernementales, ainsi que la littérature spécialisée et les médias. Pour définir sa politique, le commissaire général ne se fonde donc pas exclusivement sur les COI Focus publiés sur le site du CGRA, qui ne traitent que de certains aspects particuliers de la situation du pays. Le fait qu’un COI Focus date d’un certain temps déjà ne signifie donc pas que la politique menée par le commissaire général ne soit plus d’actualité.

Pour examiner une demande d’asile, le commissaire général tient non seulement compte de la situation objective dans le pays d’origine à la date de la décision mais également de la situation individuelle et des circonstances personnelles du demandeur. Chaque demande d’asile est examinée au cas par cas. Le demandeur d’asile doit montrer de manière suffisamment concrète qu’il éprouve une crainte fondée de persécution ou court un risque réel d’atteintes graves. Il ne peut donc se contenter de renvoyer à la situation générale dans son pays mais doit également présenter des faits concrets et crédibles le concernant personnellement.

Pour ce pays, il n’y a pas une note de politique de traitement disponible sur le site Internet du CGRA.

Land: 
Burkina Faso