Le nombre de demandes d’asile a de nouveau fortement augmenté en 2021. Avec comme conséquence, un arriéré dans le traitement des dossiers d’asile à l’OE, au CGRA et au CCE ainsi que, à certaines périodes, un manque de places d’accueil. Le système de l’asile est sous pression.
La CGRA est parfaitement conscient de l’absolue nécessité de résorber l’arriéré. C’est pourquoi il fait tout ce qu’il peut pour prendre un maximum de décisions.
Depuis 2019, le CGRA a été renforcé par des moyens et du personnel supplémentaires. Ces renforts ont déjà permis d’accroître le nombre de décisions, mais moins que prévu. Cela est dû à différents facteurs, parmi lesquels une plus grande rotation du personnel et surtout le contexte particulier du COVID. Ce dernier a eu un impact non négligeable sur la formation des nouveaux collaborateurs, l’organisation du travail et la dynamique entre collaborateurs.
Fin 2021 et début 2022, le CGRA a de nouveau vu ses rangs renforcés par des attachés supplémentaires pour le traitement des dossiers. Des plans d’action additionnels ont été élaborés afin d’accroître le nombre de décisions et le suivi des plans d’action a été renforcé. Avec la suppression des mesures de lutte contre le coronavirus, la procédure peut à nouveau être organisée plus efficacement et nous comptons sur un renforcement de la dynamique au sein de notre organisation.
Le CGRA s’est fixé pour objectif de résorber à nouveau l’arriéré durant la période 2022-2024, pour la fin 2024.