Situation sécuritaire

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L’objectif de ce COI Focus est de faire le point sur les conditions de sécurité en Turquie, en particulier entre le 14 avril 2019 (date de la précédente mise à jour) et le 30 septembre 2020 (date de fin des recherches de la présente mise à jour).

La situation sécuritaire en Turquie demeure principalement influencée par le conflit entre le PKK et les autorités turques. Celui-ci s’est traduit, entre avril et septembre 2020, par des attaques et des affrontements armés entre militants du PKK et forces de sécurité turques dans quelques provinces de l’est et du sud-est du pays.

ICG constate une baisse de l’intensité des combats et du nombre de victimes depuis novembre 2016. Entre le 1er avril 2020 et le 20 septembre 2020, le conflit entre les forces armées turques et le PKK a fait 68 victimes en Turquie, dont 45 militants du PKK, 20 membres des forces de sécurité turques et 5 civils. Durant la même période en 2019, le conflit avait fait près de 250 victimes, dont une quinzaine de civils.

Entre août 2015 et avril 2016, les combats les plus intenses ont eu lieu dans des zones urbaines placées sous couvre-feu par les forces de sécurité turques pour tenter d’en reprendre le contrôle aux groupes armés kurdes. A partir du mois de mai 2016, les combats ont progressivement quitté les villes et à la date du 25 septembre 2020, ils ont lieu presqu’exclusivement dans les zones rurales de quelques provinces de l’est et surtout du sud-est de la Turquie.

Des graves violations des droits de l’homme ont été commises durant certains couvre-feux en 2015 et 2016. Des couvre-feux continuent, dans une moindre mesure, à être décrétés dans des zones rurales pendant le déroulement d’opérations armées contre le PKK, mais les sources ne font plus état de graves violations les accompagnant.

Des localités rurales sont occasionnellement placées par les autorités en régime de zone de sécurité temporaire dans le cadre des opérations contre le PKK. La liberté de mouvement est limitée dans ces zones, ce qui a un impact négatif sur la vie quotidienne de leurs habitants.

Depuis 2016, les autorités se sont attelées à de vastes campagnes de reconstruction de zones affectées par les combats. Plusieurs sources indiquent cependant que les nouveaux logements sont jugés inadaptés et trop chers, de sorte que les bénéficiaires ont souvent choisi de se reloger ailleurs.

Policy

The policy implemented by the Commissioner General is based on a thorough analysis of accurate and up-to-date information on the general situation in the country of origin. This information is collated in a professional manner from various, objective sources, including the EASO, the UNHCR, relevant international human rights organisations, non-governmental organisations, professional literature and coverage in the media. When determining policy, the Commissioner General does not only examine the COI Focuses written by Cedoca and published on this website, as these deal with just one aspect of the general situation in the country of origin. The fact that a COI Focus could be out-of-date does not mean that the policy that is being implemented by the Commissioner General is no longer up-to-date.

When assessing an application for asylum, the Commissioner General not only considers the actual situation in the country of origin at the moment of decision-making, he also takes into account the individual situation and personal circumstances of the applicant for international protection. Every asylum application is examined individually. An applicant must comprehensively demonstrate that he has a well-founded fear of persecution or that there is a clear personal risk of serious harm. He cannot, therefore, simply refer back to the general conditions in his country, but must also present concrete, credible and personal facts.

There is no policy paper for this country available on the website.

Land: 
Turkije